7 novembre 2005
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Hier je suis allé voir le bon maître Pennac donnant à voir son essai "MERCI" au théâtre du rond-point.
Cet homme est généreux, vraiment.
Son essai était excellent, amusant, pas très facile à lire, un monologue, on se retrouve dans la peau du personnage, mais il s'adresse à nous, on est un peu dans l'ubiquité...
Joué, ce texte prend une dimension maginfique...
Et paradoxalement, joué par lui c'était magique. Le gars n'est pas acteur, et pourtant on est transporté. Je dis que c'est un homme généreux. Il se donne à ses élèves comme prof de français, il se donne à ses lecteurs et maintenant, à ses spectateurs...
La mise en scène est forcément sobre. Mais on sent qu'il a travaillé son placement, sa gestuelle, il n'est pas venu faire une lecture non, il est venu vivre son essai. Ou plutôt nous le faire vivre. Jean-Michel Ribes acertainement donné quelques bons conseils...
On est tout de suite dedans. On se prend au jeu, au jeu de cet homme qui se présente pour recevoir un prix littéraire et qui tente de renouveler le genre du remerciement public.
On rit énormément, on réfléchit souvent, on est ému de son dénouement, on est ému lorsqu'il revient, 2, 3, 5 fois sous les vivats, pour enfin...
Redémarrer la pièce, qui commence sous les applaudissements! Jolie pirouette. On l'attendait. On est fort aise de la voir arriver.
Il parle bien cet homme-là. Il a la voix chaleureuse de ces professeurs qui s'adressent à l'enfant, à la jeune fille, au jeune garçon, plutôt qu'à des élèves. Il a la voix de quelqu'un qui s'adresse directement au coeur et à la raison de son interlocuteur. On n'a pas l'impression d'être chosifié par Pennac-acteur, il nous prend au sérieux en tant qu'être humain.
C'est pour ça que j'ai aimé ce moment, et que je t'en remercie chaleureusement, maître Daniel...
Cet homme est généreux, vraiment.
Son essai était excellent, amusant, pas très facile à lire, un monologue, on se retrouve dans la peau du personnage, mais il s'adresse à nous, on est un peu dans l'ubiquité...
Joué, ce texte prend une dimension maginfique...
Et paradoxalement, joué par lui c'était magique. Le gars n'est pas acteur, et pourtant on est transporté. Je dis que c'est un homme généreux. Il se donne à ses élèves comme prof de français, il se donne à ses lecteurs et maintenant, à ses spectateurs...
La mise en scène est forcément sobre. Mais on sent qu'il a travaillé son placement, sa gestuelle, il n'est pas venu faire une lecture non, il est venu vivre son essai. Ou plutôt nous le faire vivre. Jean-Michel Ribes acertainement donné quelques bons conseils...
On est tout de suite dedans. On se prend au jeu, au jeu de cet homme qui se présente pour recevoir un prix littéraire et qui tente de renouveler le genre du remerciement public.
On rit énormément, on réfléchit souvent, on est ému de son dénouement, on est ému lorsqu'il revient, 2, 3, 5 fois sous les vivats, pour enfin...
Redémarrer la pièce, qui commence sous les applaudissements! Jolie pirouette. On l'attendait. On est fort aise de la voir arriver.
Il parle bien cet homme-là. Il a la voix chaleureuse de ces professeurs qui s'adressent à l'enfant, à la jeune fille, au jeune garçon, plutôt qu'à des élèves. Il a la voix de quelqu'un qui s'adresse directement au coeur et à la raison de son interlocuteur. On n'a pas l'impression d'être chosifié par Pennac-acteur, il nous prend au sérieux en tant qu'être humain.
C'est pour ça que j'ai aimé ce moment, et que je t'en remercie chaleureusement, maître Daniel...
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