7 avril 2008
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12:41
La France se demande. Elle se demande, un peu comme tous les pays démocratiques, s'il faut boycotter les J.O. en Chine. S'il faut boycotter la cérémonie. S'il faut parler plus fort sur le Tibet...
Je lisais la déclaration de je ne sais lus quel sportif ce week-end qui disait en substance "je boycotterai les J.O. en Chine quand les grands patrons arrêteront de faire des affaires avec les chinois, quand les Etats rompront les relations diplomatiques avec la Chine. On ne demande pas aux sportifs de faire le boulot des autres..."
C'est clair. Samaranch, lui, affirme :
"Beaucoup de ceux qui protestent maintenant devraient le faire devant les Nations unies et non devant le Comité olympique".
Il a raison le vieux despote du CIO, lui qui n'a jamais appliqué la moindre once de démocratie dans son travail, il sait tout de même faire la part des choses.
Donc, on se trompe de lieu. Pour autant ce n'est pas si simple, car ceux qui se cassent le nez aujourd'hui sur les instances sportives sont ceux qui se cassent habituellement le nez ailleurs pour se faire reconnaître et condamner l'antidémocratie qui sévit en Chine. Lieux différents, réponse différente, mais conclusion similaire : La Chine, on laisse faire...
Mieux, ce matin à Paris, certains policiers arrachaient des fanions de Reporters sans Frontières (RSF) des mains de manifestants pacifistes. Alors là c'est quand même grave parce qu'en France, je ne voudrais pas me tromper, mais il me semble qu'on a la liberté d'opinions... Je me gourre ? Aie, pas sur la tête...
En définitive, la question qu'on va se poser ce sera : est-ce que le sport va aider la démocratie ? L'amitié entre les peuples... Hum. Pas à Boulogne en tout cas.
Je lisais la déclaration de je ne sais lus quel sportif ce week-end qui disait en substance "je boycotterai les J.O. en Chine quand les grands patrons arrêteront de faire des affaires avec les chinois, quand les Etats rompront les relations diplomatiques avec la Chine. On ne demande pas aux sportifs de faire le boulot des autres..."
C'est clair. Samaranch, lui, affirme :
"Beaucoup de ceux qui protestent maintenant devraient le faire devant les Nations unies et non devant le Comité olympique".
Il a raison le vieux despote du CIO, lui qui n'a jamais appliqué la moindre once de démocratie dans son travail, il sait tout de même faire la part des choses.
Donc, on se trompe de lieu. Pour autant ce n'est pas si simple, car ceux qui se cassent le nez aujourd'hui sur les instances sportives sont ceux qui se cassent habituellement le nez ailleurs pour se faire reconnaître et condamner l'antidémocratie qui sévit en Chine. Lieux différents, réponse différente, mais conclusion similaire : La Chine, on laisse faire...
Mieux, ce matin à Paris, certains policiers arrachaient des fanions de Reporters sans Frontières (RSF) des mains de manifestants pacifistes. Alors là c'est quand même grave parce qu'en France, je ne voudrais pas me tromper, mais il me semble qu'on a la liberté d'opinions... Je me gourre ? Aie, pas sur la tête...
En définitive, la question qu'on va se poser ce sera : est-ce que le sport va aider la démocratie ? L'amitié entre les peuples... Hum. Pas à Boulogne en tout cas.