28 septembre 2006
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14:19
Si tu me lis un peu régulièrement, tu seras pas étonné que ce matin je sois soulagé, détendu...
J'avais une espèce de sixième sens ce matin, l'air était léger, et malgré les travaux dans la rue de Turenne, je goûtais avec délectation la Ballade du mois d'aôut 75 de Charlélie Couture... Ah tiens j'en profite pour te rappeler, si tu es étourdi ou tout simplement une tanche en langue française que ballade synonyme de chanson prend deux "l" alors que balade au sens de promenade n'en prend qu'un... Je t'avais mis quelque part les paroles de cette merveille de chanson, un peu nostalgique... Ah oui, là.
Une chanson qui sent les vacances. En attendant tu peux l'écouter :
Bref, il faisait bon, j'étais détendu, et voilà-t-y pas qu'en arrivant chez mon kiosquier préféré pour voir que Bordeaux s'était fait torcher au foot par des bataves, voilà-t-y pas disais-je que le doux visage (qui ne souriait pas) de Lionel Jospin barra (l'expression de soudaineté que j'utilise est disctuable) la Une de Libé pour annoncer qu'il n'irait pas à la désignation pour la candidature PS.
C'est une belle matinée. Je t'avais fait il y a quelques temps part de mes réticences vis-à-vis de sa possible candidature. J'avais aussi souligné le fait que son retour dans le giron médiatique était important. Cet homme a un message fort à passer.
Son message, c'est qu'on ne badine pas avec la politique. On ne méprise pas la politique parce que la vie de millions de personnes en dépend.
Si on méprise la politique, au final, on méprise les gens. Et ça c'est inacceptable pour une personne publique, briguant la plus haute des responsabilités.
Alors comme il y a trois mois, maintenant que Lionel nous a éclairé sur son avenir, j'aimerais qu'il nous éclaire sur son choix, qu'il utilise sa voix, forte, posée, grave, pour expliquer aux militants la candidature qu'il pense bonne pour le parti socialiste et pour la France.
Il a pris son bâton de maréchal, qu'il le fasse entendre. Pour qui il ne votera pas, ça ne m'intéresse pas. Le choix positif qu'il fera, sa démarche intellectuelle pour aller au devant d'une politique, d'une vision, là oui ça m'intéresse.
Parce que son avis sera étayé, parce qu'il aura du coffre, parce qu'il sera forcément éclairé.
Je suis soulagé à la fois que Lionel Jospin ne soit pas candidat, parce que son message aurait eu du mal à passer, parce que tout simplement il aurait compliqué des choses qu'il voulait simples.
Je suis soulagé parce que pour la première fois depuis longtemps, le PS va avoir un chef, tout au-dessus, qui pourra nous faire entendre de sages paroles, qui pourra éclairer nos débats et nos choix.
Nous avons une lumière dans la nuit. Un phare.
Lionel Jospin.
J'avais une espèce de sixième sens ce matin, l'air était léger, et malgré les travaux dans la rue de Turenne, je goûtais avec délectation la Ballade du mois d'aôut 75 de Charlélie Couture... Ah tiens j'en profite pour te rappeler, si tu es étourdi ou tout simplement une tanche en langue française que ballade synonyme de chanson prend deux "l" alors que balade au sens de promenade n'en prend qu'un... Je t'avais mis quelque part les paroles de cette merveille de chanson, un peu nostalgique... Ah oui, là.
Une chanson qui sent les vacances. En attendant tu peux l'écouter :
Bref, il faisait bon, j'étais détendu, et voilà-t-y pas qu'en arrivant chez mon kiosquier préféré pour voir que Bordeaux s'était fait torcher au foot par des bataves, voilà-t-y pas disais-je que le doux visage (qui ne souriait pas) de Lionel Jospin barra (l'expression de soudaineté que j'utilise est disctuable) la Une de Libé pour annoncer qu'il n'irait pas à la désignation pour la candidature PS.
C'est une belle matinée. Je t'avais fait il y a quelques temps part de mes réticences vis-à-vis de sa possible candidature. J'avais aussi souligné le fait que son retour dans le giron médiatique était important. Cet homme a un message fort à passer.
Son message, c'est qu'on ne badine pas avec la politique. On ne méprise pas la politique parce que la vie de millions de personnes en dépend.
Si on méprise la politique, au final, on méprise les gens. Et ça c'est inacceptable pour une personne publique, briguant la plus haute des responsabilités.
Alors comme il y a trois mois, maintenant que Lionel nous a éclairé sur son avenir, j'aimerais qu'il nous éclaire sur son choix, qu'il utilise sa voix, forte, posée, grave, pour expliquer aux militants la candidature qu'il pense bonne pour le parti socialiste et pour la France.
Il a pris son bâton de maréchal, qu'il le fasse entendre. Pour qui il ne votera pas, ça ne m'intéresse pas. Le choix positif qu'il fera, sa démarche intellectuelle pour aller au devant d'une politique, d'une vision, là oui ça m'intéresse.
Parce que son avis sera étayé, parce qu'il aura du coffre, parce qu'il sera forcément éclairé.
Je suis soulagé à la fois que Lionel Jospin ne soit pas candidat, parce que son message aurait eu du mal à passer, parce que tout simplement il aurait compliqué des choses qu'il voulait simples.
Je suis soulagé parce que pour la première fois depuis longtemps, le PS va avoir un chef, tout au-dessus, qui pourra nous faire entendre de sages paroles, qui pourra éclairer nos débats et nos choix.
Nous avons une lumière dans la nuit. Un phare.
Lionel Jospin.