28 novembre 2006
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10:29
En descendant du Schoultès, comme dit ma grand-mère, pour fouler le sol de cette gare-clin d'oeil aux français qui pourraient se croire arrivés en terrain conquis, mon premier regard a été pour le Millenium eye, roue gigantesque qui surplombe le central London et qui tourne, inlassablement, ses petites lumières dans la nuit britonne...
Je me suis senti détendu, mes muscles se sont relâchés, du dépaysement enfin! Des vacances, un peu, deux jours, mais loin de tout, téléphone coupé, pas d'ordi, mais un ami, de la charcutaille et un livre.
Je ne vais pas te raconter tout le week end, on a quand même sa vie privée (n'insiste pas, tu me gênes) mais te donner un sentiment d'ensemble et focaliser ton attention sur un point précis.
Ca a ressemblé à un week end habituel, beaucoup de sommeil, beaucoup de lecture, quelques rêveries, de la musique à gogo, de l'alcool à flots et de la bouffe à kilos.
Même si nous avons un peu veilli et ne mangeons pas autant qu'avant, il me semble que nous avons été tout de même efficaces... D'autant que la coppa, le lonzo, la mortadella et la porchetta se sont mariés de façon splendide aux petites pizze vierges et à la fougasse faites maison.
Donc le programme a été : dormir tard, manger beaucoup et gras au petit déj, boire l'apéro, aller se balader dans la ville, boire l'apéro, rentrer à l'appart', faire la sieste (ou équivalent : lecture, caca, bain etc.) et se faire un immense apéro pendant la préparation du repas du soir, prélude à une séance DVD d'un petit Montalbano de Camilleri, merveilleusement (re)produit par la Rai (pour te donner une idée, ce que j'en dis et ce qu'un site italien dit de la série).
Dimanche surtout, ça a été remarquable, et je pense bien que nous avons atteint le sommet du snobisme, ou du moins les derniers cercles. Imagine.
Trempés comme des soupes après une petite balade dans le West London (c'est comme ça que l'appelle le platjaire, moi je dirais plutôt le Nord mais bon, c'est pas moi qui y habite...), nous sommes rentrés à l'appartement.
Le soleil avait réussi à se dégager, le vent ne soufflait pas encore et laissait quelques nuages se briser d'eux mêmes sur les derniers dards projetés par un Râ un peu faiblard, mais pas si pressé que ça de se coucher...
Excités par l'idée de préparer des bigoli frais en entrée d'une tourte écossaise à la brouffade provençale, nous ne fîmes ni une ni deux (ni trois ni quatre d'ailleurs).
K-way et pull, pastis, chips au gros sel, pizze fatte in casa et saucisson sicilien se sont retrouvés sur le balcon de teck. Lunettes de soleil, tongues et Massilia Sound System se sont invitées... les souvenirs aussi, et les fous rires je t'en parle même pas...
Quelques Ricard plus loin, le soleil londonien s'est couché là-bas, un peu à l'ouest de Wembley sur notre horizon, et deux provençaux en tongues et lunettes noires trinquaient, par un bon dix degrés des familles de l'Albion, en rêvant à leurs collines, et aux aventures qu'ils vivraient à Noël, perdus dans la montagne avec leurs amis, leurs dos ployant sous les conserves de pâté et les bouteilles de rouge...
Je me suis senti détendu, mes muscles se sont relâchés, du dépaysement enfin! Des vacances, un peu, deux jours, mais loin de tout, téléphone coupé, pas d'ordi, mais un ami, de la charcutaille et un livre.
Je ne vais pas te raconter tout le week end, on a quand même sa vie privée (n'insiste pas, tu me gênes) mais te donner un sentiment d'ensemble et focaliser ton attention sur un point précis.
Ca a ressemblé à un week end habituel, beaucoup de sommeil, beaucoup de lecture, quelques rêveries, de la musique à gogo, de l'alcool à flots et de la bouffe à kilos.
Même si nous avons un peu veilli et ne mangeons pas autant qu'avant, il me semble que nous avons été tout de même efficaces... D'autant que la coppa, le lonzo, la mortadella et la porchetta se sont mariés de façon splendide aux petites pizze vierges et à la fougasse faites maison.
Donc le programme a été : dormir tard, manger beaucoup et gras au petit déj, boire l'apéro, aller se balader dans la ville, boire l'apéro, rentrer à l'appart', faire la sieste (ou équivalent : lecture, caca, bain etc.) et se faire un immense apéro pendant la préparation du repas du soir, prélude à une séance DVD d'un petit Montalbano de Camilleri, merveilleusement (re)produit par la Rai (pour te donner une idée, ce que j'en dis et ce qu'un site italien dit de la série).
Dimanche surtout, ça a été remarquable, et je pense bien que nous avons atteint le sommet du snobisme, ou du moins les derniers cercles. Imagine.
Trempés comme des soupes après une petite balade dans le West London (c'est comme ça que l'appelle le platjaire, moi je dirais plutôt le Nord mais bon, c'est pas moi qui y habite...), nous sommes rentrés à l'appartement.
Le soleil avait réussi à se dégager, le vent ne soufflait pas encore et laissait quelques nuages se briser d'eux mêmes sur les derniers dards projetés par un Râ un peu faiblard, mais pas si pressé que ça de se coucher...
Excités par l'idée de préparer des bigoli frais en entrée d'une tourte écossaise à la brouffade provençale, nous ne fîmes ni une ni deux (ni trois ni quatre d'ailleurs).
K-way et pull, pastis, chips au gros sel, pizze fatte in casa et saucisson sicilien se sont retrouvés sur le balcon de teck. Lunettes de soleil, tongues et Massilia Sound System se sont invitées... les souvenirs aussi, et les fous rires je t'en parle même pas...
Quelques Ricard plus loin, le soleil londonien s'est couché là-bas, un peu à l'ouest de Wembley sur notre horizon, et deux provençaux en tongues et lunettes noires trinquaient, par un bon dix degrés des familles de l'Albion, en rêvant à leurs collines, et aux aventures qu'ils vivraient à Noël, perdus dans la montagne avec leurs amis, leurs dos ployant sous les conserves de pâté et les bouteilles de rouge...