19 mars 2007
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12:42
Dans la famille "Choc thermique", je demande le passage d'Aix en Provence à Paris en une journée.
Hier, paëlla sur la terrasse, store descendu pour ne pas avoir trop chaud. Ce matin, 3 degrés à Parigi, il a failli neiger il y a une heure...
Miam, miam...
Mais ce n'est pas l'important. Non, l'important aujourd'hui, c'est l'arrestation de Cesare Battisti à Rio, hier, par la police brésillienne et... française.
Voilà un mec que la France a protégé pendant plus de dix ans, il était inséré dans la société, marié à une française, auteur de polars, deux enfants, sans histoire. Il avait été un "terroriste", à l'époque troublée des brigades rouges italiennes et a été condamné, par contumace, à la réclusion criminelle à perpétuité en Italie pour sa participation dans 4 assassinats politiques au début des années 80. Il a toujours nié son implication dans ces attentats.
En France, un condamné à contumace peut demander la révision de son procès pour se défendre. En Italie, non. C'est la raison pour laquelle le président François Mitterrand avait refusé l'extradition de Cesare Battisti.
Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin avaient cédé aux sirènes de Berlusconi et foulé aux pieds les engagements de la France. Aujourd'hui c'est Sarkozy qui fait du zèle pour envoyer au violon un mec qui n'a jamais pu se défendre devant la justice de son pays pour les crimes dont on l'accuse, et qui ne pourra jamais le faire.
Va savoir, c'est peut-être un meurtrier. Mais peut-êre pas.
Il est condamné tout de même, et il finira sa vie en prison. Grâce à la France, "patrie des droits de l'homme". Ils sont beaux les droits de l'homme sarkozyens...
«Je n'ai pas tué, merde, je n'irai pas en prison.»
C'est ce qu'il disait... va savoir si c'était vrai. Il s'est plombé en fuyant, raison pour laquelle il n'a pu se défendre ni apporter sa vision des faits qui lui étaient reprochés. Le doute demeure donc.
Moi je n'arrive pas à être fier de mon pays, là, rien que sur le principe.
Hier, paëlla sur la terrasse, store descendu pour ne pas avoir trop chaud. Ce matin, 3 degrés à Parigi, il a failli neiger il y a une heure...
Miam, miam...
Mais ce n'est pas l'important. Non, l'important aujourd'hui, c'est l'arrestation de Cesare Battisti à Rio, hier, par la police brésillienne et... française.
Voilà un mec que la France a protégé pendant plus de dix ans, il était inséré dans la société, marié à une française, auteur de polars, deux enfants, sans histoire. Il avait été un "terroriste", à l'époque troublée des brigades rouges italiennes et a été condamné, par contumace, à la réclusion criminelle à perpétuité en Italie pour sa participation dans 4 assassinats politiques au début des années 80. Il a toujours nié son implication dans ces attentats.
En France, un condamné à contumace peut demander la révision de son procès pour se défendre. En Italie, non. C'est la raison pour laquelle le président François Mitterrand avait refusé l'extradition de Cesare Battisti.
Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin avaient cédé aux sirènes de Berlusconi et foulé aux pieds les engagements de la France. Aujourd'hui c'est Sarkozy qui fait du zèle pour envoyer au violon un mec qui n'a jamais pu se défendre devant la justice de son pays pour les crimes dont on l'accuse, et qui ne pourra jamais le faire.
Va savoir, c'est peut-être un meurtrier. Mais peut-êre pas.
Il est condamné tout de même, et il finira sa vie en prison. Grâce à la France, "patrie des droits de l'homme". Ils sont beaux les droits de l'homme sarkozyens...
«Je n'ai pas tué, merde, je n'irai pas en prison.»
C'est ce qu'il disait... va savoir si c'était vrai. Il s'est plombé en fuyant, raison pour laquelle il n'a pu se défendre ni apporter sa vision des faits qui lui étaient reprochés. Le doute demeure donc.
Moi je n'arrive pas à être fier de mon pays, là, rien que sur le principe.