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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 15:16

Je sais. Je suis en retard. C'est de l'info aussi froide que la viande dont ce monstre est désormais fait. Mais comme le mauvais goût ne tue pas, je continue. de toute manière, il fallait bien que je te parle de Peter Falk. Le monde entier a pleuré la mort de Columbo. Pas moi.

Non pas que je n'ai pas été atteint par sa disparition, non j'ai pleuré aussi, mais en fait... Quand je pense Peter Falk je ne pense pas Columbo.


Il y a deux films dans lequel le grand petit homme a tourné et qui font partie de ma filmographie culte : The Princess Bride, de Rob Reiner, où il tient un petit rôle, mais central, celui du grand père qui raconte l'histoire à son petit-fils malade. Je t'en reparlerai, tellement cette merveille est un chef d'oeuvre. L'autre film, c'est le jouissif, le génialissime Tante julia et le Scribouillard (Tune in Tomorrow), de Jon Amiel, adaptation cinématograppique d'un roman de Mario Vargas Llosa.


C'est l'histoire de Pedro Carmichael, un scénariste de soaps opéras pour la radio qui débarque dans la vie sans histoire d'un étudiant (Keanu Reeves) qui veut devenir écrivain... Doté d'une imagination fertile, un brin tordue, il va bouleverser la vie du jeune homme amoureux de sa tante Julia (sulfureuse Barbara Hershey) mais aussi celle de la radio, de la ville entière, avec des méthodes extrêmement hétérodoxes.


Peter Falk survole ce film qui bénéficie même en français de dialogues exceptionnels. Mordant, pétillant, émouvant, il s'amuse comme un petit fou, autant que son personnage qui s'ingénie à plagier la vie des ses collaborateurs, et en même temps à la pimenter, la compliquer pour les besoins de son histoire rocamblesque et de ses personnages.

 

Ses répliques, agrémentées du travail de sourcil bien connu, sont à mourir de rire. Tout au long du film, il débite avec le plus grand sérieux des horreurs innomables sur les Albanais ; ses "oui" se transforment en des périphrases pleines de mystères... Quand le jeune homme lui demande s'il aime vraiment la mixture qu'il vient de lui faire goûter, Carmichael répond avec un aplomb confondant : "est-ce que les ours font popo au fond des bois ?"


Un acteur qui dégage autant de malice, de joie de vivre, de rire, ça donne une force incroyable. J'ai eu énormément de plaisir à voir, revoir, rerererevoir etc. ce film où les autres protagonistes sont autant éclipsés que leurs personnages sont ballottés par Carmichael. Je n'ai jamais eu l'occasion de lire l'oeuvre de Vargas Llosa, mais, en mémoire de Peter Falk, je vais m'y mettre rapidement.


Cet été peut-être. Et revoir le film ? Et aussi Husbands de Cassavettes, Un cadavre au dessert avec Peter Sellers, Alec Guiness, etc. J'ai l'embarras du choix. Et tout le temps maintenant. C'est important, le temps. Et ce n'est qu'un livre, comme dit l'autre.

 


 

Et le joli diaporama de l'Express, ici.

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Or, donc...

 
Time flies, comme ils disent. Les gens qu'on aime disparaissent, des horreurs se produisent, et on avance. On a le droit, on a le devoir de croire que l'omme peut s'en sortir, on a le droit de rêver, d'aimer, de rire et de chanter.
 
Le monde meilleur, il faut le faire, il faut en parler. alors on apporte notre petite contribution, et si ça ne plaît pas, au moins ça débarrasse. Ca débarrasse la tête, le ventre, le coeur.

Si tu as apprécié, participe et reviens. Il y a du blanc et du rosé au frais. Du saucisson au cellier. Du fromage qui pue à tous les étages... Le rouquin est sur la table, sers-toi, trinquons, et profitons de la vie ! Echangeons, mélangeons, partageons... 

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