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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 16:33
Je repense à Marius et Jeannette.

Dans cette merveille de bonheur à l'état pur, il y a une scène parmi d'autres à laquelle je suis toujours ramené. C'est celle où Marius s'est enfui. Jeanette est triste et "les hommes", Dédé et Justin, sont envoyés au chantier pour voir ce qu'il devient.

C'est après un match de l'OM, qui a perdu. Dédé et Justin escaladent le mur du chantier, le vieux Justin (Jacques Boudet) en premier, suit Dédé (le grand Jean-Pierre Darroussin), fatigué, un peu schlasse. Il est en train d'expliquer à Justin  que, il ne sait pas pourquoi, "à chaque fois qu'ils perdent, c'est pareil", il est tout mou, il n'a plus goût à rien...

C'est vraiment bien vu et bien senti par Guédiguian cette réplique que je n'ai pas ici précisément (je te la retrouverai), parce que ça résume parfaitement le pouvoir de l'OM sur les provençaux. Je n'aime pas spécialement le foot mais c'est plus fort que moi, quand l'OM perd je suis triste, quand l'équipe gagne je suis léger, bêtement heureux.

Hier soir en fermant les volets, un violent Mistral soufflait, me donnant envie de râler contre cet été que nous n'avons pas vraiment eu. Et puis je suis tombé sur les étoiles, dans le ciel (le bleu fouillis des claires étoiles, dit le poète). J'ai repensé à la belle Charlcie, un soir d'été il y a quelques années, qui s'était émerveillée sur le ciel de Provence, sous lequel pourtant elle était presque née. Elle habitait depuis quelques années à Dallas, elle n'en voyait plus jamais.

Double plaisir, celui de repenser à une vieille amie, et celui de profiter d'un ciel couvert d'étoiles, détendu, heureux.

Belle nuit. Du coup, ce matin, l'autoradio crachait Hollywood de Madonna à toute berzingue, un dingue laissait sa voiture rouler sur une route de colline sans tenir le volant, occupé qu'il était à danser et à chanter, les poings fermés, les cheveux au vent (enfin, les cheveux... les poils quoi).

Tu sais quoi ? C'est con mais, hier, ils ont gagné.
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Or, donc...

 
Time flies, comme ils disent. Les gens qu'on aime disparaissent, des horreurs se produisent, et on avance. On a le droit, on a le devoir de croire que l'omme peut s'en sortir, on a le droit de rêver, d'aimer, de rire et de chanter.
 
Le monde meilleur, il faut le faire, il faut en parler. alors on apporte notre petite contribution, et si ça ne plaît pas, au moins ça débarrasse. Ca débarrasse la tête, le ventre, le coeur.

Si tu as apprécié, participe et reviens. Il y a du blanc et du rosé au frais. Du saucisson au cellier. Du fromage qui pue à tous les étages... Le rouquin est sur la table, sers-toi, trinquons, et profitons de la vie ! Echangeons, mélangeons, partageons... 

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