5 septembre 2005
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23:00
Pour une première fois...
Je ne peux pas m'enlever l'image de l'esprit. Cette image, c'est le regard un peu fou de Christian Slater dans Pump up the volume*. C'est un regard qui respire la passion et le plaisir. Le plaisir de parler sans entrave dans sa radio à moyenne portée. La sensation de parler à tout le monde, mais seul, sans contradicteur, sans tabou. Mais aussi un petit frisson d'excitation à l'idée que l'on puisse être entendu.
Une voix dans la nuit.
Bien entendu je n'ai pas la prétention d'être cette "voix dans la nuit" mais je ressens ce plaisir.
Le plaisir d'écrire pour moi, sans me forcer ni me retenir, un espace vierge s'étale devant mon clavier. Mais aussi le frisson d'excitation à l'idée que je puisse être lu.
Est-ce que l'idée que quelqu'un, par hasard, me lise est aussi forte que l'idée que ça puisse lui plaire? Moins forte? Je ne sais pas.
Le langage a été inventé pour "séduire les femmes"… Et moi, pour qui écris-je ? A quoi ressemble mon lecteur, si tant est que je puisse en avoir un ?
Hypocrite lecteur, son semblable, son frère, es-tu là ? Peut-être écris-je simplement pour moi, il est même possible que je sois seul. Si seul…
Je veux te plaire.
Qui que tu sois, devant cette feuille de papier, il faut que tu m’aimes. Je ne peux vivre sans toi. Tu DOIS avoir envie de me connaître, de me voir, me parler.
Rien ne me plairait plus que de voir tes yeux courir sur l'écran, se plisser légèrement alors que tu esquisserais un sourire, se perdre au loin d’une réflexion ou d’un souvenir, puis revenir, plus décidés encore qu’auparavant, concentrés et toi, captivé. Soumis, emporté par les mots dans un tourbillon de pensées. Pensées légères, qui se croisent, se rejoignent, vont d’une à l’autre et changent de partenaire. Rien de plus volage qu’une pensée.
Elle est à droite un moment et hop ! la voilà à gauche… Poussées par le souffle des mots, les pensées s’envolent, transportées comme la feuille à l’automne, ballottées.
Je ne peux pas m'enlever l'image de l'esprit. Cette image, c'est le regard un peu fou de Christian Slater dans Pump up the volume*. C'est un regard qui respire la passion et le plaisir. Le plaisir de parler sans entrave dans sa radio à moyenne portée. La sensation de parler à tout le monde, mais seul, sans contradicteur, sans tabou. Mais aussi un petit frisson d'excitation à l'idée que l'on puisse être entendu.
Une voix dans la nuit.
Bien entendu je n'ai pas la prétention d'être cette "voix dans la nuit" mais je ressens ce plaisir.
Le plaisir d'écrire pour moi, sans me forcer ni me retenir, un espace vierge s'étale devant mon clavier. Mais aussi le frisson d'excitation à l'idée que je puisse être lu.
Est-ce que l'idée que quelqu'un, par hasard, me lise est aussi forte que l'idée que ça puisse lui plaire? Moins forte? Je ne sais pas.
Le langage a été inventé pour "séduire les femmes"… Et moi, pour qui écris-je ? A quoi ressemble mon lecteur, si tant est que je puisse en avoir un ?
Hypocrite lecteur, son semblable, son frère, es-tu là ? Peut-être écris-je simplement pour moi, il est même possible que je sois seul. Si seul…
Je veux te plaire.
Qui que tu sois, devant cette feuille de papier, il faut que tu m’aimes. Je ne peux vivre sans toi. Tu DOIS avoir envie de me connaître, de me voir, me parler.
Rien ne me plairait plus que de voir tes yeux courir sur l'écran, se plisser légèrement alors que tu esquisserais un sourire, se perdre au loin d’une réflexion ou d’un souvenir, puis revenir, plus décidés encore qu’auparavant, concentrés et toi, captivé. Soumis, emporté par les mots dans un tourbillon de pensées. Pensées légères, qui se croisent, se rejoignent, vont d’une à l’autre et changent de partenaire. Rien de plus volage qu’une pensée.
Elle est à droite un moment et hop ! la voilà à gauche… Poussées par le souffle des mots, les pensées s’envolent, transportées comme la feuille à l’automne, ballottées.
Les miennes se sont laissées aller mais pour une première fois c'est bien assez. Fatigué, j'espère prendre un rythme...
Alors bonsoir...
* Ce n'est pas le meilleur film de tous les temps mais il est gentillet, de temps en temps ça fait du bien de retrouver l'adolescence:
http://www.imdb.com/title/tt0100436/
http://www.filmdeculte.com/culte/culte.php?id=144
Alors bonsoir...
* Ce n'est pas le meilleur film de tous les temps mais il est gentillet, de temps en temps ça fait du bien de retrouver l'adolescence:
http://www.imdb.com/title/tt0100436/
http://www.filmdeculte.com/culte/culte.php?id=144