Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 10:16

Merci à monprésident, il m'a redonné l'envie de lire. Il m'avait envoyé en invitation à voir un clip de Joy Division sur Dailymotion la première strophe d'un poème du vieux fou aux dents qui transpirent, j'ai nommé Walt Whitman. Je te le livre tel quel avant d'essayer de le traduire.

O Captain! My Captain!
 O Captain! my Captain! our fearful trip is done, 
 The ship has weather’d every rack, the prize we sought is won, 
 The port is near, the bells I hear, the people all exulting, 
 While follow eyes the steady keel, the vessel grim and daring; 
 But O heart! heart! heart! 
 O the bleeding drops of red, 
 Where on the deck my Captain lies, 
 Fallen cold and dead. 
 
O Captain! my Captain! rise up and hear the bells;
 Rise up - for you the flag is flung - for you the bugle trills, 
 For you bouquets and ribbon’d wreaths - for you the shores a-crowding, 
 For you they call, the swaying mass, their eager faces turning; 
 Here Captain! dear father! 
 The arm beneath your head! It is some dream that on the deck, 
 You’ve fallen cold and dead. 
 My Captain does not answer, his lips are pale and still, 
 My father does not feel my arm, he has no pulse nor will, 
 The ship is anchor’d safe and sound, its voyage closed and done, 
 From fearful trip the victor ship comes in with object won: 
 Exult O shores, and ring O bells! 
 But I with mournful tread, 
 Walk the deck my Captain lies, 
 Fallen cold and dead.

 Traduction : 
 Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! 

 Ô Capitaine ! mon Capitaine ! notre effrayant voyage est terminé,  
 Le bateau a franchi tous les écueils, le prix que nous quêtions est gagné, 
 Proche est le port, j'entends les cloches, tout le monde qui exulte, 
 En suivant des yeux la ferme carène, l'audacieux et farouche navire ; 
 Mais ô coeur ! coeur ! coeur ! 
 Ô ! les gouttes rouges qui perlent 
 Sur le pont où gît mon Capitaine, 
 Etendu froid et mort.  
 
Ô Capitaine ! mon Capitaine ! lève-toi et entends les cloches !
 Lève-toi - pour toi le drapeau est haut - pour toi le clairon vibrant, 
 Pour toi bouquets et couronnes enrubannés - pour toi les rives noires de monde, 
 Toi qu'appelle leur masse mouvante aux faces ardentes tournées vers toi; 
 
Là, Capitaine ! père chéri !
 Mon bras sous ta tête ! 
 C'est quelque rêve que sur le pont, 
 Tu es étendu froid et mort.  
 
Mon Capitaine ne répond pas, pâles et immobiles sont ses lèvres,
 Mon père ne sent pas mon bras, il n'a ni pulsation ni vouloir, 
 Le bateau sain et sauf est à quai, sa traversée conclue et finie, 
 De l'effrayant voyage le bateau victorieux rentre, but atteint ; 
 
Exultez, ô rives, et sonnez, ô cloches !
 Mais moi d'un pas accablé, 
 Je foule le pont où gît mon Capitaine, 
 Etendu froid et mort.  
 
Bon, ben j'ai envie de lire, et de lire de la poésie...
C'est vrai, c'est con, pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt?
En automne, faut lire de la poésie...
L'oncle Walt, par exemple, ou Prévert, pour les feuilles...
Tiens, qu'en pense Gainsbourg?



Partager cet article
Repost0

Or, donc...

 
Time flies, comme ils disent. Les gens qu'on aime disparaissent, des horreurs se produisent, et on avance. On a le droit, on a le devoir de croire que l'omme peut s'en sortir, on a le droit de rêver, d'aimer, de rire et de chanter.
 
Le monde meilleur, il faut le faire, il faut en parler. alors on apporte notre petite contribution, et si ça ne plaît pas, au moins ça débarrasse. Ca débarrasse la tête, le ventre, le coeur.

Si tu as apprécié, participe et reviens. Il y a du blanc et du rosé au frais. Du saucisson au cellier. Du fromage qui pue à tous les étages... Le rouquin est sur la table, sers-toi, trinquons, et profitons de la vie ! Echangeons, mélangeons, partageons... 

Recherche

Mes Vieux Trucs