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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 16:27
Le temps est revenu...

Ce temps-là, je l'attends chaque année, et l'âge, et l'amour, et la paternité n'y ont rien fait, j'ai toujours les yeux qui brillent au début, ça me ronge le ventre et puis ça m'accapare l'esprit...
Le Tournoi a redémarré.

Le bonheur. En plus avec un match à Murrayfield pour la France. Le Flower of Scotland, moi qui pleure bêtement devant la télé, heureusement que Martin n'est pas encore pleinement conscient de la fragilité émotionnelle de son père...

Ensuite, ce sont les bonshommes violets qui se jettent comme des morts de faim de partout, qui courent, qui bourrinent, qui ont plein d'intention, et à la fin qui perdent.

Les écossais perdent toujours. Regarde William Wallace. Il a du panache, mais à la fin, il perd. Enfin, la France a gagné, elle n'a pas super joué, mais franchement, j'ai bien ri.

Les trois jours précédents, les commentateurs, et Pierre-Michel Bonnot en tête (il décline, le monsieur, moi qui l'adulait, je le trouve aujourd'hui un brin acidulé, et en tout cas souvent à côté), les commentateurs disais-je avant d'idiotement me couper la parole alors que c'est tellement difficile aujourd'hui de trouver une tribune libre (pour un politique encore plus !), les commentateurs disais-je, s'épouvantaient devant le manque de puissance d'un pack amputé de Millo-Chlusky, Chabal et Picamoles. Amusant de focaliser là-dessus quand le duo de secondes lattes est composé du quart de tonne de Papé et Nallet. Il y a encore quelques années, certains trouvaient que l'attelage était un peu trop lourd. Alors aujourd'hui, une mêlée avec eux derrière, trop légère ?

Ha, ha. Ils ont répondu en avançant. Toujours, et en écrasant tout sur leur passage. Les trois taurillons de devant m'ont fait un plaisir fou en étrillant généreusement, de la première à la dernière mêlée, la première ligne écossaise. Tu sais, ça fait un mal de chien de se faire marcher dessus tout le match. Et pas qu'au dos ou au cou, tous tes muscles travaillent dans la poussée de mêlée fermée, et du coup quand tu en ressors et que tu as subis, tous tes muscles sont tétanisés, tu cours avec des jambes en bois, le souffle court, c'est terrible. 80 minutes sur le reculoir, c'est l'enfer. J'étais triste pour les écossais.

Le match en lui-même, bof bof. Ca a manqué de souffle. Quelques joueurs vraiment en dessous, malgré leurs qualités (Ouedraogo, Fall, Trinh-Duc), mais une paire de centres atomique... D'ailleurs, la vie est vraiment amusante, ça tourne vite. Il y a dix ans, on se plaignait du peu de trois quarts centre en France, la fillière était tarie, après Glas le déluge, etc.

Aujourd'hui on se retrouve avec 5 ou 6 mecs de très haut niveau qui peuvent déboîter n'importe quelle défense au monde (Jauzion Bastareaud, mais aussi Marty, Traille, David, Mermoz... Abondance de biens ne nuit définitivement pas. Il reste la charnière. Je suis partagé entre deux idées. Celle, tenace, qui me souffle en permanence que Elissalde Michalak c'est la classe, et une autre, plus sage et avec plus de recul, qui me dit que Parra Trinh Duc, si tu lui laisses un peu de temps, avec la répétition des matches ça pourrait devenir Marshall Merthens ou Stringer O'Gara... Je suis partagé entre la frustation de pas voir Michalak jouer, et l'excitation à imaginer les deux gamins dans deux ans, avec vingt matches d'expérience en commun et leur classe naturelle...

La réponse, c'est Lièvremont qui l'a. Moi, j'ai déjà hâte de voir le Stade de France vert d'Irlandais la semaine prochaine, et d'être saisi de l'émotion au moment des hymnes...

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Or, donc...

 
Time flies, comme ils disent. Les gens qu'on aime disparaissent, des horreurs se produisent, et on avance. On a le droit, on a le devoir de croire que l'omme peut s'en sortir, on a le droit de rêver, d'aimer, de rire et de chanter.
 
Le monde meilleur, il faut le faire, il faut en parler. alors on apporte notre petite contribution, et si ça ne plaît pas, au moins ça débarrasse. Ca débarrasse la tête, le ventre, le coeur.

Si tu as apprécié, participe et reviens. Il y a du blanc et du rosé au frais. Du saucisson au cellier. Du fromage qui pue à tous les étages... Le rouquin est sur la table, sers-toi, trinquons, et profitons de la vie ! Echangeons, mélangeons, partageons... 

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