31 octobre 2006
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Trois monstres sacrés, trois "gueules" sacrées pour une scène d'anthologie...
Pour celui qui ne connaîtrait pas l'histoire de La Traversée de Paris (le malheureux), je te la donne en vrac :
Martin (Bourvil) est passeur de marché noir dans Paris. Privé de son acolyte, il rencontre Grandgil (Jean Gabin) avec qui il va traverser tout Paris, de la rue Poliveau jusqu'à la rue Lepic, avec un cochon préparé par M. Jambier (Louis de Funès) dans des valises...
Mais avant ça, la scène culte d'un film pas si drôle que ça, mais vrai, percutant, glauque quelquefois d'un Paris à la fois terrorisé et magouilleur, où la solidarité n'est plus qu'un mot creux...
Pour celui qui ne connaîtrait pas l'histoire de La Traversée de Paris (le malheureux), je te la donne en vrac :
Martin (Bourvil) est passeur de marché noir dans Paris. Privé de son acolyte, il rencontre Grandgil (Jean Gabin) avec qui il va traverser tout Paris, de la rue Poliveau jusqu'à la rue Lepic, avec un cochon préparé par M. Jambier (Louis de Funès) dans des valises...
Mais avant ça, la scène culte d'un film pas si drôle que ça, mais vrai, percutant, glauque quelquefois d'un Paris à la fois terrorisé et magouilleur, où la solidarité n'est plus qu'un mot creux...
Un grand film, pour lequel Bourvil a été récompensé par le prix d'interprétation de la Mostra de Venise en 1956...
Amusant, quand on sait que Marcel Aymé ne le voulait pas pour l'adaptation. Le scénariste, Claude Autant-Lara, a renoncé à la couleur en échange de son choix pour l'acteur principal... et voilà le travail.