11 mai 2006
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17:06
Ca me rappelle la blague de Billy Cristal qui se lamente auprès de Meg Ryan dans Quand Harry Rencontre Sally: "Quand je lui ai demandé 'où étais-tu le jour de l'attentat de Kennedy', elle m'a répondu: 'Ted Kennedy, quel attentat?'"...
Hier c'était le 25e anniversaire de l'accession de François Mitterrand à la présidence de la République française. Je ne vais pas faire mon droit d'inventaire aujourd'hui. Il représente certaines choses dont je suis très fier, d'autres moins, d'autres pas du tout, mais là n'est pas l'important.
Je me souviens qu'on était chez les cousins, à Marseille. Plutôt pas de gauche. Lui, inspecteur des RG, qui connaissait le résultat et y était hostile, avait invité mes parents résolument de gauche à voir ça, il leur avait mis le champagne au frais sans leur dire.
Je me rappelle leurs cris et leurs pleurs de joie devant le visage pixellisé du vieux gourou du PS s'affichant ligne par ligne. Je me rappelle le sourire gentiment déçu des cousins, le champagne qui pète.
L'exceptionnel était arrivé. Les riches foutaient leur pognon en Suisse, les pauvres se reprenaient à croire au lendemain. On ne vivra peut-être plus des moments comme ça. Rien que d'y repenser, j'en ai des frissons... et tant pis si aujourd'hui la réalité pue, le moment était beau, il était grand.
Donc merci à lui.
On passe à autre chose, maintenant, cette gauche est morte (ou presque), vive la gauche.
Hier c'était le 25e anniversaire de l'accession de François Mitterrand à la présidence de la République française. Je ne vais pas faire mon droit d'inventaire aujourd'hui. Il représente certaines choses dont je suis très fier, d'autres moins, d'autres pas du tout, mais là n'est pas l'important.
Je me souviens qu'on était chez les cousins, à Marseille. Plutôt pas de gauche. Lui, inspecteur des RG, qui connaissait le résultat et y était hostile, avait invité mes parents résolument de gauche à voir ça, il leur avait mis le champagne au frais sans leur dire.
Je me rappelle leurs cris et leurs pleurs de joie devant le visage pixellisé du vieux gourou du PS s'affichant ligne par ligne. Je me rappelle le sourire gentiment déçu des cousins, le champagne qui pète.
L'exceptionnel était arrivé. Les riches foutaient leur pognon en Suisse, les pauvres se reprenaient à croire au lendemain. On ne vivra peut-être plus des moments comme ça. Rien que d'y repenser, j'en ai des frissons... et tant pis si aujourd'hui la réalité pue, le moment était beau, il était grand.
Donc merci à lui.
On passe à autre chose, maintenant, cette gauche est morte (ou presque), vive la gauche.