24 mai 2006
3
24
/05
/mai
/2006
10:17
Il y a quelques jours, le 11 mai pour être précis, je parlais de François Mitterrand. Youk est un fan, et avait parlé de l'homme en termes dithyrambiques et des successeurs en termes peu amènes.
Je t'avoue que je suis partagé sur notre président. Je ne peux pas en dire ou en penser du mal.
Le personnage est fascinant, cultivé, ambitieux, intelligent et un grand orateur. C'est aussi un vainqueur, ce qui ne court pas les rues en France, et à gauche qui plus est. Il a donné du rêve, il a aussi donné du concret. Il reste une figure marquante et émouvante dans mon inconscient d'homme et dans ma mémoire de militant.
Il y a des choses qui me gênent. Les techniques de prise et de conservation du pouvoir héritées de Mitterrand ne se satisfont pas des méthodes que j'aimerais voir appliquées à la démocratie : transparence, honnêteté, vérité, participation...
La technique politique de Mitterrand et de ceux qui se veulent ses successeurs, c'est une technique de droite : celle du plus fort. L'écrasement et la disqualification de celui qui ne suit pas le maître (dichotomie avec/contre moi), la désignation arbitraire de successeurs...
Eh bien je vais te dire un truc, je m'en fous, je suis content qu'il ait existé, pour l'abolition de la peine de mort, pour la construction de l'Europe, pour la main dans celle de Kohl, pour les 39 heures, le RMI (merci Michel...) pour le dépoussiérage des standards de la société, etc.
Je suis juste déçu qu'après lui on ait eu droit à des pâles copies, dont certaines se réfèrent toujours à François Mitterrand, comme si la France de 2006 était celle de 1980...
Qu'on n'ait pas tourné la page pour rentrer dans le XXIe siècle, avec un objectif ambitieux : réduire les inégalités, éviter de laisser du monde à la traîne, éduquer les pauvres gens. Non, il a fallu qu'on soit grandiloquent, aux confins du rêve et du mensonge...
Redonnons la confiance aux citoyens, montrons leur qu'on peut dire des choses et les mettre en pratique, et que ça ira mieux. Un peu mieux, mais mieux. Tout simplement.
Ne promettons pas la Lune, ni le grand soir. De la chaleur, de l'amitié, des conditions de vie dignes et agréables, ce serait déjà bien. Promettons ce que nous tiendrons.
Je t'avoue que je suis partagé sur notre président. Je ne peux pas en dire ou en penser du mal.
Le personnage est fascinant, cultivé, ambitieux, intelligent et un grand orateur. C'est aussi un vainqueur, ce qui ne court pas les rues en France, et à gauche qui plus est. Il a donné du rêve, il a aussi donné du concret. Il reste une figure marquante et émouvante dans mon inconscient d'homme et dans ma mémoire de militant.
Il y a des choses qui me gênent. Les techniques de prise et de conservation du pouvoir héritées de Mitterrand ne se satisfont pas des méthodes que j'aimerais voir appliquées à la démocratie : transparence, honnêteté, vérité, participation...
La technique politique de Mitterrand et de ceux qui se veulent ses successeurs, c'est une technique de droite : celle du plus fort. L'écrasement et la disqualification de celui qui ne suit pas le maître (dichotomie avec/contre moi), la désignation arbitraire de successeurs...
Eh bien je vais te dire un truc, je m'en fous, je suis content qu'il ait existé, pour l'abolition de la peine de mort, pour la construction de l'Europe, pour la main dans celle de Kohl, pour les 39 heures, le RMI (merci Michel...) pour le dépoussiérage des standards de la société, etc.
Je suis juste déçu qu'après lui on ait eu droit à des pâles copies, dont certaines se réfèrent toujours à François Mitterrand, comme si la France de 2006 était celle de 1980...
Qu'on n'ait pas tourné la page pour rentrer dans le XXIe siècle, avec un objectif ambitieux : réduire les inégalités, éviter de laisser du monde à la traîne, éduquer les pauvres gens. Non, il a fallu qu'on soit grandiloquent, aux confins du rêve et du mensonge...
Redonnons la confiance aux citoyens, montrons leur qu'on peut dire des choses et les mettre en pratique, et que ça ira mieux. Un peu mieux, mais mieux. Tout simplement.
Ne promettons pas la Lune, ni le grand soir. De la chaleur, de l'amitié, des conditions de vie dignes et agréables, ce serait déjà bien. Promettons ce que nous tiendrons.
Partager cet article
