22 juillet 2007
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22:50
L'image de l'insouciance, d'un bonheur léger, l'image fausse du bonheur, celle d'Anita Ekberg dans la Fontaine de Trevi, dans un bustier mettant en valeur sa merveilleuse poitrine, dansant les yeux fermés sous les chutes d'eau, sa chevelure blonde étincelante dans la pellicule en noir et blanc, sous les yeux d'un Mastroianni à qui, au début du film, il reste encore un peu d'humanité...
Mais déjà le désenchantement est là et déjà Marcello sait que tout ceci sent la perte de soi... la pente fatale...
La dolce vita est la photographie d'une société en décadence, l'inexorable descente aux enfers d'un homme simple qui pourrait être heureux, mais qui va devenir malheureux à force de vivre au contact de gens qui n'ont rien à espérer de la vie...
La dolce vita, c'est le titre le plus sarcastique, le plus noir, le plus second degré du monde.
La dolce vita, c'est un des films les plus importants du cinéma parce qu'il fait appel à la tête et au bide, et quand Marcello s'éloigne sur la plage à la fin, qu'il part avec les autres zombies de sa nuit de débaûche, tu as une petite boule qui te serre le ventre et qui ne s'en va plus, quelquefois pendant plusieurs jours, marqué au fer rouge de cette dolce vita qui est, en fait, une désespérance.
Fellini est un Dieu. Mastroianni son prophète de l'apocalypse, beau et angélique.
Mais déjà le désenchantement est là et déjà Marcello sait que tout ceci sent la perte de soi... la pente fatale...
La dolce vita est la photographie d'une société en décadence, l'inexorable descente aux enfers d'un homme simple qui pourrait être heureux, mais qui va devenir malheureux à force de vivre au contact de gens qui n'ont rien à espérer de la vie...
La dolce vita, c'est le titre le plus sarcastique, le plus noir, le plus second degré du monde.
La dolce vita, c'est un des films les plus importants du cinéma parce qu'il fait appel à la tête et au bide, et quand Marcello s'éloigne sur la plage à la fin, qu'il part avec les autres zombies de sa nuit de débaûche, tu as une petite boule qui te serre le ventre et qui ne s'en va plus, quelquefois pendant plusieurs jours, marqué au fer rouge de cette dolce vita qui est, en fait, une désespérance.
Fellini est un Dieu. Mastroianni son prophète de l'apocalypse, beau et angélique.