17 juillet 2006
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16:33
C'était une soirée lourde, grave, presque pathétique...
Heureux dans mon appartement sentant à plusieurs lieues le Saint-Marc, cet appart enfin clair et rangé, je me détendais auprès de la mère Ella qui avait succédé à quelques morceaux du trompettiste italien Enrico Rava.
Les paroles de "the First Lady of Song" se mélangeaient dans l'air lourd aux accents suaves de la trompette du rital qui restaient suspendus dans la moiteur de ce dimanche soir de juillet.
Pire, le soleil dardait à peine les derniers flux de ses rayons que François Villon était déjà deux fois criminel.
De la pute édentée appelée la Machecoue puis de son souteneur, un moine dont je ne me souviens pas le nom. Il était tombé bien bas, lui qui avait déjà offert son amour en pature à une bande d'écorcheurs... Le génie cotoyait la pire crasse...
J'aime beaucoup Jean Teulé, l'auteur de Je, François Villon parce qu'il est sans complaisance. Son roman est brillant, cru, dur et fascinant. Comme le maître.
Bref, la soirée s'annonçait aussi difficile à avaler que ce Chignin trop vieilli qui me rapait la gorge. Et tout d'un coup, bronzé, détendu, heureux, peut-être même amoureux, Toniol revint de son week end en Normandie.
Lumière allumée, musique, photos, bouffe à gogo... même les effluves des alouettes sans tête prévues pour le lendemain me revinrent aux narines. La vie reprenait ses droits. Le Calvados fut excellent.
La coloc, ça a du bon... Du coup, ma perception des choses avait été modifiée. Tu veux connaître mon état d'esprit alors? Ecoute:
Heureux dans mon appartement sentant à plusieurs lieues le Saint-Marc, cet appart enfin clair et rangé, je me détendais auprès de la mère Ella qui avait succédé à quelques morceaux du trompettiste italien Enrico Rava.
Les paroles de "the First Lady of Song" se mélangeaient dans l'air lourd aux accents suaves de la trompette du rital qui restaient suspendus dans la moiteur de ce dimanche soir de juillet.
Pire, le soleil dardait à peine les derniers flux de ses rayons que François Villon était déjà deux fois criminel.
De la pute édentée appelée la Machecoue puis de son souteneur, un moine dont je ne me souviens pas le nom. Il était tombé bien bas, lui qui avait déjà offert son amour en pature à une bande d'écorcheurs... Le génie cotoyait la pire crasse...
J'aime beaucoup Jean Teulé, l'auteur de Je, François Villon parce qu'il est sans complaisance. Son roman est brillant, cru, dur et fascinant. Comme le maître.
Bref, la soirée s'annonçait aussi difficile à avaler que ce Chignin trop vieilli qui me rapait la gorge. Et tout d'un coup, bronzé, détendu, heureux, peut-être même amoureux, Toniol revint de son week end en Normandie.
Lumière allumée, musique, photos, bouffe à gogo... même les effluves des alouettes sans tête prévues pour le lendemain me revinrent aux narines. La vie reprenait ses droits. Le Calvados fut excellent.
La coloc, ça a du bon... Du coup, ma perception des choses avait été modifiée. Tu veux connaître mon état d'esprit alors? Ecoute: