18 novembre 2007
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18:23
Le week-end dernier m'a fait revenir quinze ans en arrière. C'était simple et tranquille, il suffisait de prendre un Alitalia de Marseille et d'atterrir à La Malpensa de Milan. 18h30, je prenais un tramezzino pour mettre en appétit, en attendant les potes.
En effet, j'y retrouvai Flo et Luigi, et ce dernier nous conduisit, dans sa luxueuse voiture, jusqu'à chez lui, à Lugano.
Rien n'a changé depuis que nous avions vingt ans, à la fac de droit, à Aix. On se chambre, s'engueule sur la politique, on parle de bagnoles, de bouffe, de vins, et surtout on en consomme.
Soupions à la sauce piquante, risotto aux calamars, affettati misti (rhô cette machine à découper la charcutaille...), civet de chevreuil... On n'était pas là pour sucer des glaçons... Les vins étaient excellents, la grappa fatta in casa (grâce à LA ligne de vigne de Luigi) et le Cognac étaient magnifiques. Le bonheur culinaire.
Le bonheur tout court des discussions dans la nuit, au froid, sur les hauteurs du lac, et le matin, café brûlant et pull sur les épaules. Des souvenirs qui reviennent et s'évanouissent dans l'air des Alpes, après nous avoir enchantés.
Rien n'a changé donc. Enfin si, tout de même, Isabelle et Lorenzo sont là, ils courent, jouent, rient, pleurent. On les amène jouer au parc de l'école, on leur montre les illuminations... Certains d'entre nous, obviously, sont devenus adultes...
Réellement, ça a été une parenthèse de détente et de repos incroyable. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je suis un poil débordé en ce moment, et mon activité toilesque en prend un coup. Ce week-end était une merveille pour revenir un peu en arrière, faire le point sur aujourd'hui, prendre le temps...
Bien entendu, le platjaire en a fait de super photos et un beau compte-rendu. Mais l'essentiel était dans l'acolade émue que nous nous sommes donnés tout trois avant de partir, et dans le message de Flo que j'ai reçu le lendemain.
Tu sais, on a toujours l'impression que la fac, les études, la jeunesse dans tous les cas, dureront toujours. Et puis on s'aperçoit que des instants comme ceux-là, à partir du moment où l'on bosse, on les compte sur les bouts des doigts...
Alors bien sûr on en redemande, mais on sait qu'ils seront rares... Le bonheur je te dis.
En effet, j'y retrouvai Flo et Luigi, et ce dernier nous conduisit, dans sa luxueuse voiture, jusqu'à chez lui, à Lugano.
Rien n'a changé depuis que nous avions vingt ans, à la fac de droit, à Aix. On se chambre, s'engueule sur la politique, on parle de bagnoles, de bouffe, de vins, et surtout on en consomme.
Soupions à la sauce piquante, risotto aux calamars, affettati misti (rhô cette machine à découper la charcutaille...), civet de chevreuil... On n'était pas là pour sucer des glaçons... Les vins étaient excellents, la grappa fatta in casa (grâce à LA ligne de vigne de Luigi) et le Cognac étaient magnifiques. Le bonheur culinaire.
Le bonheur tout court des discussions dans la nuit, au froid, sur les hauteurs du lac, et le matin, café brûlant et pull sur les épaules. Des souvenirs qui reviennent et s'évanouissent dans l'air des Alpes, après nous avoir enchantés.
Rien n'a changé donc. Enfin si, tout de même, Isabelle et Lorenzo sont là, ils courent, jouent, rient, pleurent. On les amène jouer au parc de l'école, on leur montre les illuminations... Certains d'entre nous, obviously, sont devenus adultes...
Réellement, ça a été une parenthèse de détente et de repos incroyable. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je suis un poil débordé en ce moment, et mon activité toilesque en prend un coup. Ce week-end était une merveille pour revenir un peu en arrière, faire le point sur aujourd'hui, prendre le temps...
Bien entendu, le platjaire en a fait de super photos et un beau compte-rendu. Mais l'essentiel était dans l'acolade émue que nous nous sommes donnés tout trois avant de partir, et dans le message de Flo que j'ai reçu le lendemain.
Tu sais, on a toujours l'impression que la fac, les études, la jeunesse dans tous les cas, dureront toujours. Et puis on s'aperçoit que des instants comme ceux-là, à partir du moment où l'on bosse, on les compte sur les bouts des doigts...
Alors bien sûr on en redemande, mais on sait qu'ils seront rares... Le bonheur je te dis.