23 août 2006
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11:25
J'ai vécu peu de moments de stress pendant les vacances. L'un d'entre eux a été la perte de la clé de la voiture de location, je te l'ai déjà raconté.
Or, quelques jours avant il m'est arrivé une aventure surréaliste.
Après quelques jours à Strasbourg, j'avais fait une halte chez l'irremplaçable Youk (voir chez lui et chez moi le récit de cette rencontre) en Lorraine pour goûter un grand Bougogne, une vieille prune et au plaisir de la rencontre avec un mec sympa et sa dynamique petite famille.
Je regagnais donc des pénates que j'avais quittés plus de 18 mois auparavant, une Haute-Saône généreuse et accueillante, aux habitants affables, à la nourriture riche et abondante.
La canicule écrasait la France sans que je n'en souffrisse, rafraîchi par une climatisation opportune de la mégane de location qui, elle, devait subir à l'extérieur un soleil joyeux qui distillait en Lorraine quelques 33 degrés à 18h30...
Aux confins de la Lorraine et de la Franche-Comté, le ciel se couvrait. Au moment où j'arrivais dans un petit paradis de quiétude et de verdure que l'on appelle les Vosges saônoises, entre Fougerolles et Luxeuil-les-Bains, le ciel se déchira et tous les pleurs de la terre s'abattirent sur moi.
Il me sembla à ce moment-là que toutes larmes des enfants d'Israël, du Liban et d'ailleurs s'étaient condensées, réunies en d'énormes nuages noirs et s'étaient vengées de la tranquillité et de la paix des Vosges saônoises en s'abattant sur elle comme la vérole sur le bas clergé.
En l'espace de 10 minutes, la température était descendue à 15 degrés. La nuit s'était faite, à 19h, et un rideau de pluie bouchait complètement toute visibilité.
Je roulais à 40 km à l'heure sur une route pour automobiles, penché sur le volant pour pouvoir suivre la bande blanche comme un aveugle tâtonne de sa canne le mur qu'il désire suivre...
5 minutes et 3 kilomètres plus loin, j'étais sorti de cet orage. Vingt kilomètres plus loin, Vesoul vivait sous un magnifique soleil couchant de juillet, privé de nuages... J'avais traversé ça :
Pas très parlant, mais j'en frissonne encore...
Or, quelques jours avant il m'est arrivé une aventure surréaliste.
Après quelques jours à Strasbourg, j'avais fait une halte chez l'irremplaçable Youk (voir chez lui et chez moi le récit de cette rencontre) en Lorraine pour goûter un grand Bougogne, une vieille prune et au plaisir de la rencontre avec un mec sympa et sa dynamique petite famille.
Je regagnais donc des pénates que j'avais quittés plus de 18 mois auparavant, une Haute-Saône généreuse et accueillante, aux habitants affables, à la nourriture riche et abondante.
La canicule écrasait la France sans que je n'en souffrisse, rafraîchi par une climatisation opportune de la mégane de location qui, elle, devait subir à l'extérieur un soleil joyeux qui distillait en Lorraine quelques 33 degrés à 18h30...
Aux confins de la Lorraine et de la Franche-Comté, le ciel se couvrait. Au moment où j'arrivais dans un petit paradis de quiétude et de verdure que l'on appelle les Vosges saônoises, entre Fougerolles et Luxeuil-les-Bains, le ciel se déchira et tous les pleurs de la terre s'abattirent sur moi.
Il me sembla à ce moment-là que toutes larmes des enfants d'Israël, du Liban et d'ailleurs s'étaient condensées, réunies en d'énormes nuages noirs et s'étaient vengées de la tranquillité et de la paix des Vosges saônoises en s'abattant sur elle comme la vérole sur le bas clergé.
En l'espace de 10 minutes, la température était descendue à 15 degrés. La nuit s'était faite, à 19h, et un rideau de pluie bouchait complètement toute visibilité.
Je roulais à 40 km à l'heure sur une route pour automobiles, penché sur le volant pour pouvoir suivre la bande blanche comme un aveugle tâtonne de sa canne le mur qu'il désire suivre...
5 minutes et 3 kilomètres plus loin, j'étais sorti de cet orage. Vingt kilomètres plus loin, Vesoul vivait sous un magnifique soleil couchant de juillet, privé de nuages... J'avais traversé ça :
Pas très parlant, mais j'en frissonne encore...